• 21 mars 2017
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MOOC et digital learning, une force pour le recrutement de nouveaux talents

Loïc Le Gac

Chaque année dans l’enseignement supérieur arrive la saison des forums étudiants au cours desquels les grandes entreprises viennent se présenter et tenter de séduire et de collecter les meilleurs futurs talents pour rejoindre leurs rangs. S’y ajoutent les publicités, les conférences, voire l’appel aux chasseurs de tête. Ce sont là les techniques habituelles de recrutement des jeunes diplômés. Mais, jusqu’où cela est-il efficace ? Et surtout ne peut-on trouver mieux pour cibler ses recrutements ?
C’est là qu’interviennent le Digital Learning et les MOOC.

Les MOOC ont peu à peu su se faire une place comme une des modalités d’apprentissage alternatives aux cours classiques dans l’enseignement supérieur. Ils offrent la possibilité aux étudiants d’accéder, sur un sujet particulier, au « meilleur cours ». Par exemple, d’aucun pourra s’initier au marketing avec un cours de l’Université de Wharton aux Etats-Unis. Peu à peu cette nouvelle modalité d’apprentissage, faisant partie du paysage plus vaste du Digital Learning, a débordé l’enseignement initial pour s’insérer dans les modalités de la formation professionnelle.


Optimiser son recrutement

L’idée est simple. Pourquoi ne pas proposer ses propres capacités d’expertise pour accompagner les étudiants dans leur apprentissage ? Ainsi un cabinet d’expertise comptable pourrait proposer une formation d’appui pour celles et ceux qui cherchent à décrocher le DECF, et cela gratuitement.
L’intérêt pour l’entreprise ? Les MOOC, en tant que modalité de digital learning, permettent de collecter des données sur le parcours de chaque apprenant, ses points d’achoppement, ses réussites. On appelle cela les learning analytics. L’ensemble de ces données vont permettre de disposer d’un portrait pointu des aptitudes de chaque apprenant dans le domaine de spécialité visé. Le MOOC devient ainsi un outil précis de sourcing de candidatures. À la fin de celui-ci l’entreprise va littéralement faire son choix parmi un ensemble de candidatures en s’appuyant sur la réalité des résultats obtenus par chaque apprenant dans le MOOC.


Valoriser la marque employeur grâce aux MOOC

L’intérêt de l’entreprise ne s’arrête pas là. Elle est auteur de la formation, ce sont ses collaborateurs experts qui en dispensent le contenu. Elle affiche et elle affirme son expertise sur la thématique choisie, elle donne à voir le meilleur de ses ressources humaines, en bref, elle sert sa marque employeur. Digital learning, MOOC et recrutement commencent dès lors à former un cocktail intéressant


Le MOOC : un outil au service du recrutement mais pas seulement…

Reprenons l’exemple de notre cabinet d’expertise comptable. Il a d’un côté, collecté des profils intéressants parmi les candidats au DECF et dispose d’une vision exacte de leurs capacités. À l’ensemble des apprenants, futurs collaborateurs, futurs concurrents, futurs clients, il a montré la qualité de son expertise. Voilà déjà une opération plutôt réussie. Mais le bénéfice ne s’arrête pas là. Pour réaliser son MOOC, notre cabinet-exemple a dû produire des contenus, mobilisant ainsi budget, temps et énergie. Il dispose désormais de contenus pédagogiques sur une partie de son métier. Pourquoi ne pas les réutiliser à des fins de formation digitale en interne ? On réalise ainsi une économie d’échelle.

Ces mêmes contenus peuvent aussi s’avérer pertinents, de manière unitaire à des fins de communication à destination des clients. Pour garder le même exemple, une vidéo pédagogique expliquant les principaux ratios de solvabilité d’une entreprise aura sa place :

  • dans le MOOC à destination des étudiants,
  • dans un MOOC, COOC ou SPOC de formation interne,
  • sur le site de l’entreprise ou dans une newsletter à destination des clients et/ou des prospects.

Au final l’opération peut devenir extrêmement intéressante et rentable. Elle est à la fois source d’économie et de qualité. Il faut néanmoins pour que cette alchimie fonctionne, être cohérent dans son projet et porter un soin extrême à la qualité de réalisation et d’écriture. Inutile, voire contre-productif, de se lancer dans ce type d’opération avec des vidéos tournées avec de faibles moyens techniques ou sans prendre soin de l’écriture numérique et pédagogique. Ce serait prendre le risque de la contre-performance : desservir sa marque. Se faire accompagner par une expertise externe peut s’avérer être un bon calcul.


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